L'équipe nationale algérienne, sous la houlette de Vladimir Petkovic, fait face à une vague de critiques acerbes suite à ses récentes performances. Malgré des résultats qualificatifs pour la CAN 2025 et les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la manière dont l'équipe joue suscite une profonde inquiétude parmi les supporters et la presse.
La Presse Algérienne S'insurge Contre le Projet de Petkovic
La presse algérienne n'épargne pas le sélectionneur Vladimir Petkovic. Des médias comme La Gazette du Fennec soulignent que si les objectifs principaux sont atteints, la prestation des Fennecs laisse à désirer. L'impression générale est au pessimisme, car au-delà des victoires, c'est le jeu proposé qui inquiète. Le sélectionneur est tenu pour responsable des choix tactiques jugés mauvais, et l'absence d'un projet de jeu clair après plus d'un an et demi à la tête de l'équipe est vivement critiquée.
Des Choix de Joueurs Qui Divisent
- Fidélité aux Habituels : Petkovic est critiqué pour sa fidélité à des joueurs qui ne justifient plus leur statut, tels que Aouar, Zerrouki, Benrahma, Tougaï, et même le capitaine Mahrez. Ces choix sont perçus comme un frein à l'éclosion d'un collectif plus dynamique.
- Négligence des Jeunes Talents : Pire encore, cette continuité se fait au détriment de jeunes talents prometteurs comme Bouanani, Hadj Moussa, et Maza, qui peinent à obtenir leur chance en sélection malgré leurs performances en club.
- Stratégie Conservatrice : La stratégie de Petkovic est comparée à celle de son prédécesseur, Djamel Belmadi, mais sans le succès de la CAN. L'ultra-conservatisme dans le choix des joueurs de départ, notamment le maintien de Benrahma malgré ses performances mitigées, irrite fortement.
Un Vestiaire Uni Face aux Critiques, Mais un Sélectionneur Isolé
Malgré les critiques sur le jeu et les choix, une source interne citée par Compétition assure que le groupe vit bien et reste soudé. Cependant, Vladimir Petkovic peine à fédérer et à convaincre les observateurs. Son attitude et sa communication sont également pointées du doigt, certains médias estimant qu'il n'a pas réussi à créer un lien fort avec le pays et ses supporters passionnés. Les conférences de presse lassent et agacent. Les médias algériens espèrent des changements lors des prochains rassemblements avant la CAN 2025, une compétition où Petkovic jouera gros et pourrait voir ses idées échouer en cas de mauvais résultats.